Le pitch :
Quelques mauvais acteurs qui faute d’avoir réussi une carrière cinématographique se sont lancés en politique.
Un décor parmi les plus somptueux que le monde puisse porter : Les Alpes, mais qui souffre d’un dérèglement climatique de plus en plus impactant. A tel point d’ailleurs qu’il devra être artificialisé pour les besoins de la réalisation afin d’assurer un fond blanc.
Un scénario mal ficelé basé sur des projections dignes des pires films de science-fiction (il y aura suffisamment de neige jusqu’en 2050 pour les sports d’hiver, la majorité des Français sont pour les JOP dans les Alpes françaises en 2030, ce seront les premiers JOP verts respectueux de l’environnement et les moins chers de l’histoire, cela la ne coûtera rien aux contribuables, c’est l’occasion unique d’assurer un développement pérenne de nos montagnes,…).
Une mascarade d’intrigue. Une candidature construite à la va vite, déposée dans l’urgence, soutenue oralement en 3/4 d’heure, validée en moins d’un mois et modifiée 24H après cette validation (Val d’Isère et Isola 2000 sortent soudainement du dispositif, Nice prévoit non pas une mais deux patinoires quand au patinage de vitesse, il se fera probablement aux Pays-Bas). Le tout porté par un jeu d’acteur terriblement mauvais, feignant la difficulté, la tension, le travail et le sérieux de leur candidature.
Une cause détournée : L’olympisme basée sur les valeurs de l’amitié, le respect et l’excellence qui deviennent autocratie, mensonges et médiocrité.
Des figurants malmenés : habitants (humains ou non) des montagnes qui vont devoir subir des années de tournages violents et destructeurs.
Pas de public ou si peu et assurément, de moins en moins dans l’avenir. Très peu de pratiquants les épreuves concernés et un désintérêt grandissant pour des sports d’hiver réservés à une élite.
Des producteurs avides : le CIO, assurés quoi qu’il arrive de récupérer leur mise par la caution de l’État français en cas d’annulation, de difficultés de déroulement ou encore d’augmentation du budget comme pour le JO 2024 à Paris
Cette mauvaise série B est vouée à l’échec dès sa sortie et ce n’est pas faute d’avoir des précédents pourtant réalisés dans de meilleures conditions. A chaque production, les coûts explosent, la vocation populaire sur le papier devient la “fête du fric” dans les faits, les habitants subissent, comme pour les JO 2024 à Paris.
Nous sommes, malgré nous, les financiers de cette mauvaise série B à 2 Milliards d’euros et nous pouvons encore interrompre sa production en disant NON AUX JOP DANS LES ALPES FRANÇAISES EN 2030 !