Pour augmenter ses chances d’être élue, chaque ville candidate sous-estime les coûts et surestime l’impact économique positif dans son dossier de candidature, en faisant valider de tels résultats anticipés par une étude confiée à un consultant renommé. Lequel fournira les résultats attendus afin d’être sollicités pour d’autres études commandées par des organisateurs de grands évènements sportifs internationaux à l’avenir (conflit d’intérêts).
Extrait de l’article de Wladimir Andreff sur theconversation.com
La théorie démontre que le vainqueur est le participant à l’enchère le plus optimiste, celui qui a le plus surestimé la valeur de l’objet et sous-estimé son coût (Andreff, 2012).
Il remporte l’enchère en surenchérissant sur tous ses concurrents, mais alors il paie trop cher l’objet qu’il obtient. Le vainqueur de l’enchère est perdant d’un point de vue financier, « il est maudit ».
C’est le phénomène de la winner’s curse ou malédiction du vainqueur de l’enchère. L’attribution des JO par enchère oblige chaque candidat à surenchérir avec un projet plus mirobolant que ses concurrents, et à accepter de payer un coût plus élevé que prévu.
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https://theconversation.com/les-couts-des-jo-flambent-il-faut-les-maitriser-62879